• Appymakers •
Cube No Code en bois sur une table

Qu’est-ce que le No Code ?

Le No Code est en ensemble de solutions informatiques qui permettent de créer des applications sur mesure sans avoir besoin d’écrire une ligne de code informatique. Les acteurs principaux sont Airtable, Bubble, Xano, Microsoft, Weweb, TimeTonic, etc.

Cela révolutionne le domaine du développement d’applications ou de logiciel en permettant aux entreprises de répondre à des besoins spécifiques, plus rapidement, de façon économique et avec une pérennité supérieure au développement classique.

Mais qu’est-ce que le No Code précisément et en quoi se distingue-t-il du développement traditionnel sur mesure ?

1. Principe du No Code
2. Hébergement SaaS et tarification
3. No Code/ Low Code, quelle est la différence ?
4. Les deux grandes familles d’outils No Code
5. No Code versus développement classique
6. Les cas d’usage du No Code
7. Conclusion

Nous sommes fan du No Code. Tellement, que nous avons créé notre propre agence.

Principe du No Code

Le No Code (appelé aussi programmation visuelle), permet de créer des applications web et des logiciels en glissant-déposant des éléments que l’on va ensuite paramétrer. Vous allez par exemple créer un écran à partir d’éléments que vous allez agencer tel qu’un bloc texte, des champs de saisie et des boutons d’action. Vous allez ensuite paramétrer ces éléments, que ce soit leur taille, leur couleur ou les actions associées.

En fonction de la solution No code utilisée, vous aurez plus ou moins de possibilités de création. Airtable est par exemple très facile à prendre en main mais vous serez limité dans les écrans que vous allez construire. À l’inverse, des solutions comme Bubble ou WeWeb permettent de concevoir tous les écrans imaginables, “au pixel près”, sans réelles limites fonctionnelles ou esthétiques.

Les solutions No code ont leur “spécialisation” et peuvent être associées. Xano est par exemple spécialisé dans la gestion des données (le Backend), Bubble ou WeWeb dans la conception des écrans web (le Front), FlutterFlow dans le développement d’applications mobiles, et Make dans la création d’automatismes et les échanges de données. On peut donc imaginer une application où les données sont gérées dans Xano, les écrans Web réalisés sous WebWeb, l’application mobile via FlutterFlow, et les échanges de données avec un autre logiciel via Make.

Hébergement SaaS et tarification

La quasi-totalité des solutions No Code repose sur des plateformes hébergées sur Internet auxquelles on accède via un abonnement, model très rependu que l’on appelle le SaaS, (Software As A Service).

Cela signifie que les applications informatiques que vous développez sont hébergées sur cette plateforme et ne peuvent s’exécuter ailleurs. Quelques solutions peuvent générer du code exécutable autonome, comme Weweb, mais elles sont rares. Cette dépendance implique donc de bien évaluer la pérennité de la solution retenue.

Les plateformes ont chacune leur mode de facturation, mais on peut identifier deux grandes tendances :

  • la facturation en fonction du nombre d’utilisateurs finaux de l’application développée, comme Airtable ;
  • et la facturation en fonction des ressources consommées comme Bubble.

No Code / Low code, quelle est la différence ?

Le principe du No Code est de développer une solution informatique sans écrire aucune ligne de code. Mais certains acteurs, comme Microsoft avec PowerApps ont fait le choix d’une approche mixte, ou une partie du développement se fait en glisser/déposer, et une partie en écrivant du code. On parle alors de Low-code.

On peut aussi noter que dans la plupart des solutions No Code, bien qu’il soit possible de développer des applications sans code, les éditeurs offrent la possibilité d’inclure du code pour les développeurs qui le souhaitent. Cela peut être utile dans certains cas même si on peut tout à fait s’en passer.

Les deux grandes familles d’outils No Code

Notre expérience nous amène à identifier deux grandes familles No Code, répondant chacune à différents besoins.

No Code utilisable pour des non-informaticiens (Citizens)

Ces outils, comme Softr ou Airtable, sont faciles à utiliser et ne nécessitent pas ou peu de connaissances informatiques. Ils permettent à des utilisateurs non techniques (les « citizens ») de créer leurs propres solutions. Ce sont souvent des solutions simples, mais qui apportent un vrai plus par rapport à des fichiers Excel, et permettent de créer très rapidement de vraies applications fonctionnelles.

No Code pour des projets complexes

Des outils comme Bubble, WeWeb et Xano permettent d’aller beaucoup plus loin en termes de personnalisation et de développement front-end et back-end. Ils offrent des fonctionnalités avancées dans la conception des écrans ou dans la gestion de bases de données complexes. Ces outils sont particulièrement adaptés pour des projets plus ambitieux nécessitant une plus grande flexibilité technique. Il est en revanche plus difficile pour une néophyte de se les approprier et il est recommandé de faire appel à des experts.

No Code versus développement classique.

Les plus du No Code :

Rapidité : Le temps de développement est considérablement réduit. Créer une application No Code va en moyenne 3 à 4 fois plus vite.
Coût réduit : Moins de besoin en développeurs signifie une réduction des coûts. Les entreprises peuvent réaliser d’importantes économies en utilisant des outils No Code.
Maintenance et évolution facilitées : Ceux qui ont été confrontés à cette situation le savent très bien, faire reprendre une application sur mesure développée classiquement avec du code est très compliquée. En effet, chacun a sa façon de coder, plus ou moins facile à comprendre, et on peut aussi tout simplement mal coder, ou mal documenter. Avec le No Code on est beaucoup plus cadré, et les façons de faire vont être plus uniformes, d’où une maintenance simplifiée, et donc une plus grande facilité à faire reprendre une solution par une personne différente du créateur initial.

Les moins du No Code :

Le risque de défaillance de la plateforme : Les solutions développées étant dépendantes de la plateforme choisie et de son éditeur, une défaillance économique ou technique rendra la solution inutilisable. Il faut donc dès le départ bien analyser la pérennité de la plateforme. Nous avons écrit un article complet sur le sujet.
Principe d’abonnement : Vous devez payer un abonnement mensuel pour utiliser la solution développée. Lors du choix de la plateforme vous devez donc bien analyser le mode de facturation et évaluer le coût final pour vous. Cependant, dans beaucoup de cas cet abonnement mensuel n’est pas le facteur financier le plus impactant du projet.

Les cas d’usage du No Code

Le No Code est utilisé dans une grande variété de secteurs et d’applications. Voici quelques exemples concrets d’utilisation :

  • Création d’applications de gestion sur mesure : On peut développer une application complète avec plusieurs dizaines d’écran pour gérer des processus. Par exemple : Suivi logistique, gestion budgétaire, pilotage de projets, etc.
  • Application en complément d’un progiciel : Dans les ERP(s) ou autre logiciel, il y a souvent des fonctionnalités précise que l’on n’arrive pas à mettre en place. On peut alors développer une application No code qui va répondre au besoin en étant pleinement connecté au progiciel.
  • Maquette, POC : Avant de prendre des décisions importantes, il peut être intéressant de tester des fonctionnalités ou d’itérer sur des modifications de processus en interne. Une application No Code permet de réaliser rapidement une maquette, de tester et d’itérer.
  • Portail clients : Un portail web qui permet à des clients, fournisseurs ou partenaires de se connecter à un espace personnel.
  • Applications mobiles : Des solutions No Code sont spécialisées dans le développement d’applications mobiles, tel que FlutterFlow ou Adalo.

Conclusion

Le No Code est une formidable opportunité pour les entreprises de se doter de solutions sur mesure, pérennes, à moindre coût, et dans des délais courts. L’offre étant pléthorique, il faut faire le bon choix de plateforme, en tenant compte des fonctionnalités attendues, du budget, de la maturité et la complexité de la plateforme.  Avec des leaders comme Bubble, Weweb, Xano, Softr et Airtable, le No Code continue d’évoluer pour s’imposer bientôt comme une composante essentielle des systèmes d’information d’entreprise.